Une semaine en famille en Dordogne, entre châteaux, villages médiévaux, grottes et gastronomie : nous nous sommes vraiment régalés. Retournez ici notre top des choses à faire en Dordogne.
Comment faire pour que les enfants adorent les vacances en Dordogne ?
Pour nous, la Dordogne était une destination parfaite à faire en famille. Maxime a 6 ans et adore tout ce qui concerne les châteaux et le Moyen Âge. Avec un peu de préparation à l’avance, on s’est assuré un séjour sans aucune fausse note où tout le monde a été content.
Pour cela, je n’ai prévu qu’une seule sortie par jour. Nous avions donc tous les jours la possibilité de nous délasser à la piscine du camping, avant ou après la visite.
Mon arme secrète pour des visites culturelle réussies en famille : la préparation aux visites avec Maxime. Je lui ai parlé à l’avance des endroits que nous allions visiter, je lui ai montré des photos, des vidéos. J’ai même été jusqu’à lui inventer des histoires du soir du type « Maxime découvre la grotte de Lascaux ».
Les livres « Les P’tits Docs » sur la Préhistoire et le Moyen Âge nous ont aussi été d’une grande aide pour le préparer aux visites en Dordogne. Cela lui a donné des clés pour mieux comprendre et ne pas se sentir « largué ».
Du coup, avec cette mise en bouche, il y avait une réelle attente de la part de Maxime. Il était curieux et impatient d’aller visiter Lascaux ou encore les châteaux de la vallée de la Dordogne.
La Roque-Gageac : le village de la belle au bois dormant
Voilà un village charmant, qui plaira sans doute aux adultes, mais où les gamins vont tirer la patte, surtout que ça monte ! Comme à mon habitude, je commence à romancer pour encourager Maxime à découvrir le village sans qu’il ressente l’effort. Nous voilà donc partis à l’assaut du village de la Belle au Bois Dormant, passant des ruelles où se cachent sans doute des ennemis ou un dragon. Le décor se prête vraiment bien à raconter l’histoire, avec ses tourelles, ses maisons à flanc de falaise et sa végétation exubérante. Mon plan a tellement bien marché que j’ai dû un peu réfréner les ardeurs du chevalier Maxime !
Pour la balade à proprement parler, cela n’est pas très long, car le village n’est pas très grand et il y a peu de ruelles. La vue sur la Dordogne est très jolie. Le meilleur moment pour visiter le village avec des enfants, c’est le matin, à la fraiche. Sinon, en fin de journée, c’est top pour capter une belle lumière au-dessus de la rivière.
Le château de Beynac : vue cinq étoiles sur la Dordogne
Pour nous, c’est le plus impressionnant des châteaux de la vallée de la Dordogne ! Quand on arrive par la vallée, il se dresse fièrement au-dessus de la rivière. Armez-vous de courage, il va falloir grimper les ruelles pavées de pierre claire. Une fois passé l’entrée, on nous donne un audio-guide. C’est sympa, mais on s’en est finalement assez peu servi, étant donné la durée de concentration de Maxime : pas vraiment le temps d’écouter le commentaire, pourtant très intéressant.
Ce qui m’a le plus marqué dans la visite du château de Beynac, c’est la vue. La vue en contre-plongée en dessous des murailles du château, la vue en haut du donjon. Tellement incroyable qu’une de mes amies nous a demandé si on était en ballon ! En revanche, le château en lui-même est vide. L’architecture est plus impressionnante de l’extérieur que de l’intérieur.
Mon conseil : Si comme nous, vous voulez visiter Beynac le matin, pensez soit aux sandwichs, soit à réserver dans un des restos du village. Nous, on y est allés tranquille, et on n’aurait peut-être pas dû…
❤️ Le château de Castelnaud : coup de cœur en Dordogne
Avec son architecture digne d’un conte de fée et une visite très adaptée aux enfants, le château de Castelnaud est LE château à visiter en famille en Dordogne. L’intérieur abrite le musée de la Guerre, avec plus de 300 pièces. Le cavalier en armure attire bien sûr tous les regards ! La salle des arcs et arbalètes a aussi beaucoup plu à Maxime (devinez quel jouet on a ramené de Dordogne ???). Les costumes et les mannequins rendent aussi la visite bien plus vivante pour les enfants.
Mais le clou du spectacle ce sont les démonstrations ! Nous n’avons pas pu faire la visite costumée, mais le forgeron a retenu notre attention pendant près de 45 minutes. Et il a même fallu qu’on tire Maxime par la manche pour continuer. Il a écouté ce conteur / historien / forgeron / artiste la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Il faut dire que le personnage est exceptionnel ! Un véritable acteur, mais aussi un spécialiste de la forge, qui raconte la guerre de 100 Ans de façon incroyable. Un grand moment !
Nous avons raté le spectacle médiéval, mais en descendant vers la sortie, nous tombons sur la démonstration de tir au trébuchet. Pas trop long et ça tombe bien parce qu’on est en plein cagnard et qu’on commence à fatiguer (pensée émue pour le soldat qui est à la manœuvre en costume matelassé).
Très important : vérifiez bien à l’avance à quel moment se déroulent les démonstrations pour ne pas vous pointer au moment de la pause des acteurs ou du forgeron, sinon c’est le drame assuré.
Lascaux IV : la Dordogne préhistorique
Avec Lascaux, on aborde l’autre gros morceau des visites en Dordogne. C’est une visite qu’il faut bien entendu réserver un bon moment à l’avance. Comme à la Caverne du Pont d’Arc, on nous équipe de casques pour mieux entendre le guide qui par moment chuchote pendant la visite.
Tout d’abord, un petit film en 3D est commenté par le guide. Effectivement, cela nous aide à bien comprendre à quoi ressemble la Dordogne à la Préhistoire et quel est le quotidien de l’homme préhistorique. Une fois cette petite entrée en matière faite, nous voilà prêts à plonger sous terre.
La lumière est tamisée, la température est plus fraiche, l’ambiance feutrée. Le guide nous entraine dans une succession incroyable de représentations. Il est obligé de nous en montrer certaines tellement les peintures sont riches. On oublie très vite qu’on est en train d’admirer une copie de la grotte tellement le travail de restitution est époustouflant !
Lascaux IV est en fait une contraction de la grotte. Seules les parties ornées ont été reproduites, ce qui fait que la visite est finalement assez vite faite. On se rend compte que Lascaux n’est pas une grotte très grande.
Après la reproduction vient une 2e partie : les œuvres majeures ont une nouvelle fois été reproduites, mais de façon à ce qu’on puisse s’en approcher et faire des photos. Il y a même une zone mettant en valeur les gravures à l’aide de la lumière bleu. Impressionnant !
La 3e partie, moins intéressante à mon sens, ouvre sur un regard plus contemporain avec un espace d’expo. La boutique n’est pas ouf non plus, mais bien entendu, impossible de s’en tirer sans un petit souvenir pour Maxime.
Mon conseil : pensez à prendre une petite laine ! Pour reproduire les conditions de la grotte, la température tourne autour de 13°C à l’intérieur. Les photos sont interdites sur la première partie de la visite. Pensez aussi à faire pipi avant la visite, après, c’est foutu.
Pour ne pas risquer la déception, pensez à acheter vos billets à l’avance : https://www.lascaux.fr/fr
Excursion dans le Lot, au gouffre de Padirac
On a fait une petite infidélité à la Dordogne le temps d’une visite au Gouffre de Padirac. Comme pour Lascaux, il faut prendre son billet à l’avance en ligne pour ne pas risquer la déconvenue. Il faut aussi s’équiper d’une petite laine voire d’une veste de pluie. La descente dans le gouffre peut sembler longue pour des petites jambes, car il y a pas mal d’escaliers, mais le gros point fort de la visite, c’est l’audioguide spécial enfant ! C’est franchement bien joué.
Une fois arrivé sous terre, on emprunte un long boyau creusé dans la roche pour rejoindre l’embarcadère. On grimpe dans les barques pour une traversée sur la rivière souterraine. C’est la partie la plus fun de la visite. Ensuite, on découvre des merveilles de concrétions formées par l’eau. Le plus beau : les lacs souterrains aux couleurs d’un bleu laiteux de dingue. Il faut ensuite repartir vers l’embarcadère et remonter à la surface. Heureusement qu’il y a un ascenseur qui évite de se taper tous les escaliers au retour car Maxime commençait vraiment à faiblir !
Le gouffre de Padirac est un site impressionnant, mais peut-être un peu moins facile à appréhender avec des enfants. C’est moins facile de romancer autour de ce site. C’est sans doute la raison pour laquelle Maxime l’a moins aimé que les autres visites, mais cela reste un incontournable d’un séjour dans le Lot ou en Dordogne.
Descente en canoë sur la Dordogne
Cette activité a été la dernière de que nous avons faite en Dordogne. C’est une bonne façon de revoir un certain nombre de sites que nous avions visités. Le village de la Roque-Gageac et les châteaux de Castelaund et Beynac sont très impressionnants vus depuis la rivière !
La Dordogne ne présente aucune difficulté de navigation. Il peut y avoir pas mal de courant par moment donc on avance assez vite. Par contre, il n’y a pas de petits barrages comme sur l’Ognon en Franche-Comté. Du coup, la descente est un peu moins ludique pour les enfants. Il y a beaucoup de canoës sur la Dordogne, mais ce sont surtout les gabarres qui retiennent notre attention !
Vu le nombre de loueurs de canoës, il y a vraiment l’embarras du choix. Par contre, soyez vigilant quant au parcours que vous réservez. Pour nous, la meilleure partie, c’est de Vitrac à Beynac pour voir un maximum de point d’intérêts ! Comptez entre 2h et 2h30 de descente en fonction du courant.
Balade et marché à Sarlat-la-Canéda
Très jolie ville, mais aussi très touristique, Sarlat-la-Canéda, est située à proximité de nombreux sites de Dordogne. Le marché y est impressionnant en été. C’est bien simple, il occupe toute la vieille ville et dure toute la journée ! Si vous aimez les marchés, vous allez adorer. Par contre, si vous n’aimez pas le monde, il faudra y aller un autre jour que le samedi. Malgré le côté très touristique, on a pu y acheter des fruits et des légumes locaux, et tout ce qu’il faut pour un bon pique-nique.
Nous avons choisi de nous balader tranquillement un autre jour dans les rues et ruelles à la belle pierre claire de Sarlat. Quelques bâtiments y sont impressionnants comme les halles, installées dans une ancienne église. Mais de toute manière, il y a une telle densité de monuments et détails architecturaux qu’on fait la balade le nez levé tout du long.
Nous avons beaucoup aimé notre après-midi balade à Sarlat, que l’on a agréablement fini par une glace à la noix. Miam !
Rouler et se garer en Dordogne
Ah, les petites routes de Dordogne, où tu te perds et où te demandes si ça passe (mais oui, ça passe). Ça fait partie du charme de la Dordogne. C’est très vert, très vallonné et on compte les distances plutôt en temps de parcours qu’en kilomètres. D’ailleurs la vitesse moyenne, quand on ne connait pas trop ces petites routes, se situe autour de 50 à 60 km/h ! Bien que j’aie parfois souffert des virages, ces routes un peu paumées nous ont permis de tomber sur des merveilles : trésors d’architecture perdus, champs de tabac (avouez qu’on n’en voit pas tous les jours) et des paysages pittoresques. C’est là que j’ai regretté de ne pas avoir pris les vélos. Mais à moins d’être déjà bien sportif, vu les montées qu’il y a dans le coin, des vélos électriques, c’est mieux !
Et les parkings ? Ne sois pas naïf (comme nous), les parkings gratuits en Dordogne, tu peux oublier tout de suite. Ou alors, tu devras te garer loin loin loin. Et avec des enfants, quand il fait très chaud, c’est pas toujours évident. Même pour les villages, les parkings sont payants. On s’est fait avoir à Beynac. Le marché situé sur le parking en bas du village nous avait caché le parcmètre. Quand on l’a vu au retour, on a compris qu’on recevrait à la maison un petit souvenir tarifé de cette journée de visite 😕
On mange quoi en Dordogne ?
La gastronomie périgourdine est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi la Dordogne comme destination cette année. D’emblée, j’ai abandonné l’idée du « summer body », pour plutôt kiffer chaque pause glace et chaque sortie au resto.
Confit de canard et rillettes d’oie
Difficile d’y échapper en Dordogne. Les rillettes, le magret, le confit et le foie gras sont omniprésents, de la forme traditionnelle à la version burger ! Perso, j’adore le canard, donc j’en ai mangé presque tous les jours sans me lasser. Mais si tu n’es pas fan ou végan, il y aura toujours moyen de trouver de quoi te régaler.
Rocamadour et Cabécou
Hummm, le petit fromage de chèvre tout rond qui a tout bon ! Frais ou affiné, rôti au miel ou tartiné sur une tranche de pain à l’apéro, c’est le fromage du coin qui fait son petit effet ! On en trouve aussi bien en Dordogne que dans le Lot tout proche. À acheter sur le marché, fermier de préférence. Environ 1,50 pièce.
Fraises du Périgord
Nous étions logés à Nabirat qui est une commune réputée pour ses fraises. Un délice, très parfumées, juste rincées et croquées telles quelles pour le dessert !
Nos bonnes adresses en Dordogne
L’originelle Sarlat Nord
On a choisi un peu par hasard et surtout par nécessité ce petit resto au bord de la route en revenant de Lascaux. Bonne pioche ! L’accueil est très chaleureux et le menu excellent. Malgré la chaleur, on opte en entrée pour la soupe périgourdine : un délice. À deux, on n’a rien laissé de l’énorme soupière ! On enchaine sur les plus classiques médaillons de foie gras et confit de canard aux pommes de terre sarladaises, très bons aussi. Le menu enfant est bien aussi, avec un bon steak haché et les pommes de terre sarladaises.
La Table du Marais à Grosléjac
Notre camping étant perdu en pleine nature, ce restaurant était un choix de facilité et de proximité. Pour autant, on y a très bien mangé à plusieurs reprises. Le restaurant fait la part belle aux produits du terroir et soutient les petits producteurs locaux. C’est un excellent rapport qualité prix, et qui propose aussi des plats à emporter, ce qui nous a bien rendu service ! La terrasse est particulièrement agréable avec des jeux pour les enfants.
Casse-croûte au gouffre de Padirac
Lors de notre sortie au gouffre de Padirac, nous avons choisi l’option casse-croûte plutôt que resto. Les papys et mamies qui tiennent un stand de maraicher et de fromage au bord de la route proposent aussi une assiette à déguster les pieds dans l’herbe sous le parasol. Une tartine de rillettes de canard, un cabécou, une tomate et un petit canon de rosé : c’est le bonheur. On en profite pour commander des cabécous fermiers et une bouteille de rosé que l’on récupère après notre visite. Pas cher, au top.
Camping des Pialades
Pour un séjour en Dordogne en famille, je n’aurais pas pu avoir la main plus heureuse. L’accueil de Véronique et Eric est absolument charmant, depuis la prise de contact jusqu’aux adieux. Le site en lui-même est parfait pour les familles. L’endroit est très ombragé en retrait de l’agitation, mais à 20 minutes en voiture des sites touristiques. Ici, pas de soirée boum-boum tous les soirs, mais le calme de la nature. Tous les jours une activité sympa est proposée. La piscine chauffée est super : ni trop grande, ni trop petite avec même une pataugeoire pour les tout-petits. Le bar-restaurant offre des possibilités de restauration agréables et les sanitaires sont nickels. Que dire de plus sinon qu’on était aux Pialades un peu comme en famille.
Pour conclure, ces vacances en Dordogne ont été parfaites ! Maxime a adoré presque toutes nos sorties et nous avons vraiment été charmés par ce joli coin de France. Il y a tellement à voir qu’une semaine n’y suffit pas.
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