Le musée des confluences est le nouveau musée d’histoire naturelle de Lyon. Son bâtiment futuriste et ses riches collections attirent les foules. Visite guidée.

C’est l’hiver. Un samedi pluvieux et neigeux de janvier, il fait un temps de m**** à Lyon. Alors, je me dis que visiter le nouveau musée des confluences à Lyon pourrait être une idée sympa pour occuper mon après midi.

Musée des confluences : comment s’y rendre

Le musée des confluences  : Un bâtiment futuriste
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Le musée des confluences

Le bien nommé musée des confluences se situe à l’extrême point de la Presqu’île, là où le Rhône et la Saône se rejoignent. Le quartier a été complètement réaménagé ces dernières années. Entre Perrache et l’extrémité de la Presqu’île, on a vu s’implanter le nouvel hôtel de Région, le centre commercial de confluence, et ce fameux musée.

La ligne de tram T1 a été prolongée et traverse le Rhône au niveau du tout nouveau Pont Pasteur. Ouais… sauf que je vous déconseille de l’emprunter, surtout un samedi pendant la période des soldes. Il y a énormément de monde qui prend le tram depuis la station de métro Perrache. Je me serais cru dans un métro japonais où il y a des gens pour pousser la foule dans les wagons. Là, c’était un peu pareil.

Le week-end, pour venir au musée des confluences, prenez plutôt le métro jusqu’à la station Debourg. De là, vous prenez le même tram T1 mais dans l’autre sens, et vous descendez au 3e arrêt, juste devant le musée. Vous ne pourrez pas le louper, vu son architecture futuriste !

Musée des confluences : un bâtiment futuriste

musée des confluences : Architecture moderne
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Musée des confluences : un bâtiment futuriste

Le musée des confluences est conçu en trois espaces : le socle, le cristal et le nuage. Pas immédiatement identifiables, alors je vous explique le concept.

Le socle comprend les deux niveaux inférieurs du musée. On y trouve les vestiaires, les toilettes, l’accueil des groupes et entre autres, deux auditoriums.

Le Cristal est composé du hall d’entrée. Il est surmonté d’une verrière de 33 mètres de haut, d’où on nom. Depuis le Cristal, on accède au Nuage, une structure métallique et inox, qui regroupe les salles d’exposition du musée des confluences.

Prouesse architecturale, on aime ou pas. En tout cas, ce qui m’a frappé en entrant, c’est qu’il ne fait pas super chaud dans le hall d’accueil. C’est la mode en ce moment ce genre d’immenses bâtiment avec des volumes grandioses. C’est peut être tendance, mais c’est pas évident à chauffer… je me demande quand même quelle a été la réflexion sur le développement durable là dedans

Le musée des confluences ayant ouvert fin 2014 une foule nombreuse se précipite pour le visiter. Je vous conseille donc d’arriver de bonne heure, si vous ne voulez pas faire la queue.

Visiter le musée des confluences à Lyon

Les collections permanentes au musée des confluences

Musée des confluences : Les origines de l'Homme
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Les origines de l’Homme

Le musée des confluences a récupéré les collections du Musée Guimet, l’ancien musée d’histoire naturelle de Lyon. Fondé au XVIIe siècle, il a fermé en 2007. Le fond du musée des confluences est exceptionnellement riche, puisqu’il regroupe 2,2 millions d’objets. Ils retracent les origines de l’Humanité, du monde vivant et la richesse des civilisations. Vaste programme !

Ce qui m’a frappé dans la visite du musée des confluences, c’est l’illogisme du parcours de visite. Pour commencer par les collections permanentes, il faut monter au 2e étage (et non au 1er, où se trouvent les exposition temporaires). Une fois au bon étage, il faut aller tout au bout du bâtiment pour revenir sur vos pas, pour visiter les salles dans l’ordre chronologique. Je pense qu’il aurait été plus logique de faire l’inverse… Ben oui, les deux blondes que nous étions avons essayé de commencer par la première salle qui venait, c’est à dire, par la sortie de la dernière salle !

Musée des confluence : sarcophage égyptien
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Sarcophage égyptien, salle Eternités

Une fois que nous avons compris le principe, nous voilà dans la salle 21 : Origines, les récits du monde. Et là, on se dit : OK, on a vu et subi le chantier pendant des années. OK c’est un musée d’histoire naturelle. Mais alors là, c’est pas n’importe quel musée. C’est le musée dernière génération, version 2.0. La scénographie est juste époustouflante. Ca change sérieusement du musée Guimet que je visitais petite fille, c’est moi qui vous le dit ! Cette première salle présente les origines de l’Homme et de l’univers. Entre autres, on y trouve des représentations très « Mme Tussauds » des Hommes de Cro-Magnon, Neandertal et de l’Homo Sapiens, des squelettes de mammouth et dinosaures étonnants, des météorites, etc…

La deuxième salle s’appelle Espèces, la maille du vivant. Ici, l’Homme est présenté comme une espèce parmi d’autres, celles du monde animal. On peut y voir des animaux de toute sorte, des grands mammifères aux scarabées et papillons minuscules, aux couleurs étincelantes comme des joyaux, mais aussi des objets d’arts inspirés par le règne animal.

La troisième salle Sociétés, le théâtre des Hommes, sans surprise, nous parle des grandes inventions de l’homme : la monnaie, le téléphone, l’automobile, la religion, etc.

Enfin, la dernière salle Eternités, vision de l’au-delà, présente la grand questionnement humain : qu‘y a-t-il après la mort ? Cette salle, forcement très liée à la religion, montre des objets de rites funéraires dans différents civilisions, des sarcophages égyptien, des momies péruviennes, aux représentations très actuelles de têtes de morts stylisées.

Les expositions temporaires au musée des confluences

Le 1er étage du musée des confluences propose la même surface d’exposition, dédié aux expositions temporaires. Mais je dois dire qu’après plus de 2 heures de visites des collection permanentes, on étaient un peu moins fraiches pour la 2e partie (et surtout j’avais perdu mon billet, qui doit être a nouveau scanné à l’entrée du parcours temporaire). On a tout de même survolé la partie dédiée aux trésors d’Emile Guimet, un des fondateurs du musée des confluences. Y sont exposé des quantités impressionnantes d’objet qu’il rapporta de son voyage au Japon et qui constituèrent le fond initial du Musée des Religion qu’il fonda à Lyon puis à Paris à la fin du XIXe siècle. Deux autres salles que nous n’avons pas visitées présentent ce qu’est un cabinet de curiosité, ainsi que la conquête du Pôle Sud, un des grands challenges du début du XXe siècle qui ouvrit la voie à la recherche scientifique en Antarctique.

Notre avis sur le musée des confluences

Musée des confluences : Espèces, la maille du vivant
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Papillons dans la salle Espèces, la maille du vivant

Le musée des confluences est appelé à devenir un des chefs de file des grands musées de Lyon, de par la richesse de ses collections permanentes, par la diversité des exposition, et sa muséographie, qui séduira même le plus blasé des visiteurs. De nombreux efforts ont été faits pour rendre la science accessible aux enfants (vidéos ludiques, salle de projection 3D), mais souvent, les cartouches d’explications restent très techniques. C’est sur que vous ne pourrez pas comprendre de quoi l’on parle en pensant au menu que vous allez choisir au resto ce soir !

J’ai regretté cette ambiance très peu chaleureuse de l’architecture. On se sent un peu comme dans un grand hall de gare tout gris, entre le béton le verre et l’acier. En hiver c’est assez tristounet comme ambiance, et j’imagine qu’en été, on doit crever de chaud sous la verrière.

 L’entrée n’est pas donnée. Si vous entrez dans la catégorie plein tarif, il vous en coûtera 9 euros pour visiter le musée des confluences. Toutefois, vous pouvez entrer gratuitement sur présentation de la Lyon City Card, ce qui est un bon point.

Musée des confluences
86 Quai Perrache
Lyon, 2e arrondissement
www.museedesconfluences.fr