Ce trek de 4 jours sur le GR 400 dans le Cantal nous a offert une expérience inoubliable ! Au cours de ce parcours avec nous, vous découvrirez des vues époustouflantes, de belles forêts, et des villages pittoresques. Alors, si vous êtes prêts pour l’aventure, prenez vos chaussures de randonnée et rejoignez-nous pour explorer le GR 400 dans le Cantal.
Nos étapes sur le GR 400 dans la Cantal
Pour préparer nos étapes, j’ai utilisé le topo guide “Volcan du Cantal et Pays de Saint-Flour”, mais j’ai totalement modifié le parcours proposé pour qu’il ne fasse que 4 jours. Je vous indique pour chaque étape la page du topo guide.
GR 400 Jour 1 – Le Falgoux >Le Fau (Puy Violent)
18,5 km – 6h30 de marche
Topo guide page 49
Nuit : Auberge du Fau – 04 43 05 18 82 – auberge.lefau@gmail.com – payement resto CB, mais par chèque ou espèce pour le gîte
Nous arrivons un peu plus tard que prévu au Falgoux, notre route ayant été longue jusqu’au Cantal ! Nous nous garons sur le petit parking entre l’église et l’hôtel des Voyageurs. Le temps de nous équiper et de boucler les sacs, il est déjà plus de 9h. On s’habille chaudement, car il fait frisquet : autour de 3°C… pas très chaud pour le week-end de l’Ascension ! Après avoir un peu cherché la balise et le bon sens du parcours, nous voilà partis sur le GR 400.
La balise est juste devant l’église et le chemin descend en direction du camping municipal (heureusement qu’on n’a pas eu à y dormir 🥶 ). Mais le chemin attaque très vite la montée en sous-bois. Nous sommes rapidement réchauffés. Nous montons pendant près de 3 heures, en alternant les passages en forêt puis dans de hauts pâturages. Une pause pique-nique dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent nous requinque.
Nous attaquons ensuite la deuxième partie de la journée : ce matin n’était qu’un échauffement ! Nous grimpons en direction du Puy Violent. Plus nous montons, plus le vent se renforce. Le chemin contourne ce premier sommet de notre parcours sur le GR 400, et cela est très bien pour commencer “en douceur”. Nous attaquons ensuite la descente vers le Fau.
Puy Violent, vent décoiffant !
Tout d’abord, nous traversons de beaux pâturages qui ne sont pas encore occupés par les vaches. En revanche, nous y découvrons une flore très riche ! Depuis le départ ce matin nous avons vu des quantités de fleurs : des très classiques comme les myosotis, si jolis, ou les boutons d’or. Mais plus en altitude, elles font place aux pensées, aux orchidées sauvages et aux jonquilles.
Bientôt, la vue sur la vallée se dessine, entourée des hauts sommets cantaliens. On a beau dire que le Massif Central, ce sont de vieilles montagnes érodées, vues d’ici, elles ont l’air très impressionnantes ! Le ciel un peu menaçant ajoute au côté dramatique du décor.
Le sentier de montagne se transforme en chemin à vaches, et aussi, accessoirement, en ruisseau. Ce sera régulier pendant toute notre randonnée ur le GR 400 : l’eau descend des sommets par le chemin le plus facile pour elle, mais pas forcément pour nous, rendant parfois notre descente glissante !
Presque arrivés dans la vallée, nous croisons un troupeau de belles Aubrac, tout fraîchement débarquées de la bétaillère, en direction de leur prairie d’estive. Un peu plus loin, nous trouvons des panneaux pleins d’humour nous indiquant l’auberge du Fau, notre fin d’étape pour cette première journée de rando sur le GR 400.
Etape à l’auberge du Fau
Il est 16h30 à notre arrivée, nous sommes les premiers. Le gite communal est situé au rez-de-chaussée du bâtiment. Simple, propre et fonctionnel, nous nous installons rapidement dans le dortoir du fond où nous serons seuls. Une bonne douche chaude plus tard, nous voilà bientôt attablés dans la salle de l’auberge à l’étage, devant une bonne bière locale, la Crat’R. Il nous faudra patienter un peu puisque le repas n’est servi qu’à partir de 19h. Cela nous laisse le temps d’admirer la salle à la décoration jeune et tendance et le paysage dans le soleil couchant.
Le repas est bon sans être ébouriffant. Une coupelle de houmous en entrée, un boeuf carotte et riz en plat, une assiette de fromage et une part de tiramisu en dessert. Cela a l’avantage d’être fait maison.
Le lendemain matin, nous trouvons notre petit déjeuner un peu léger pour des randonneurs, mais on ne savait pas encore que ce serait sûrement le meilleur de notre trek sur le GR 400 ! Le pique-nique pour midi (10 €) n’est pas ouf non plus : une salade de pâtes, un bout de cantal, un biscuit et une pomme. Basta.
Total à l’auberge du Fau : 2 bières, 2 menus, 2 petits déj, 2 piques-niques : 103 €
2 nuit au gîte : 37 €
GR 400 Jour 2 – Le Fau > Mandailles (Puy Chavaroche)
24,5km – 9h de marche
Topo guide page 45
Nuit : gite 4 vents vert azur – payement chèque ou espèces
Restaurant : Au bout du monde : 04 71 47 92 47 (penser à réserver quelques jours avant !)
C’est notre plus grosse étape, on le sait. C’est aussi le jour que j’attends avec le plus d’impatience avec le Puy Chavaroche, dont les photos m’ont données envie de faire ce trek sur le GR 400 dans le Cantal ! Mais ce que l’on n’avait pas prévu, ce sont les conditions météo vraiment difficiles que l’on a eu à affronter. De toutes les randos que j’ai faites dans ma vie (et j’en ai fait quelques-unes), elle fait partie des plus mémorables.
La montée commence en douceur (pas comme la veille où ça grimpait sec très vite). Pendant plus d’une heure, on monte progressivement à travers la forêt. Avant d’attaquer les prairies sous la ligne de crête, il commence à pleuvoir un peu. Malgré le temps tout gris et bouché, le paysage est impressionnant ! Une fois en haut, le temps se gâte sérieusement, il commence à neiger.
Dans la tempête sur le Puy Chavaroche
Pendant un temps, nous sommes un peu abrités de la neige et surtout du vent, mais très vite, les conditions météo se dégradent. Sur la ligne de crête, le vent nous fouette de côté et les flocons nous giflent de biais. En attaquant la montée vers le Puy Chavaroche, ça se calme un peu, mais il fait toujours un froid mordant. Les conditions météo ne nous permettent pas de sortir l’appareil photo, et je me sens un peu frustrée, ne reconnaissant pas les paysages qui m’ont charmée sur Internet. Pourtant, le paysage rude et sauvage est très beau, puissant. Après un pique-nique vite expédié, abrité comme on le peut entre quelques rochers, nous continuons pour ne pas trop nous refroidir.
La veille, nous avons échangé avec d’autres randonneurs et les patrons de l’auberge : il existe un raccourci pour cette étape. Au n°10 sur le topo guide, un chemin très bien balisé descend à gauche sur Mandailles par la Cassaïre. Ce point est situé à peu près à la moitié de notre étape, mais n’étant que pour 4 jours dans le Cantal, il est hors de question pour nous de sabrer le parcours. Nous continuons donc en ligne de crête, alors que le temps s’arrange. Nous aurons même du soleil !
En chemin, nous découvrons quelques burons, témoins d’une vie pastorale aujourd’hui révolue dans le Cantal. Quelle vie rude, spartiate et solitaire devaient mener ces hommes au milieu de leurs troupeaux pendant presque la moitié de l’année ! Ça devait être autre chose que notre petit trek de 4 jours.
Un peu plus loin, nous avons aussi le plaisir de rencontrer deux randonneurs avec qui nous sympathisons aussitôt, le boîtier Nikon attaché au sac étant un signe de reconnaissance entre photographes. Gaëtan (troubadour_xplorer) et Benjamin sont eux partis pour bivouaquer au pied du Puy Mary. Entre le matériel, la nourriture à transporter et les conditions météos, nous sommes impressionnés, mais nous ne les envions pas. Dommage qu’on ne fasse que se croiser, on aurait surement passé une excellente soirée ensemble.
Descente, forêt, pluie
Nous quittons bientôt les hauts pâturages pour descendre dans la hêtraie. Très vite, la végétation change avec l’altitude. On observe de magnifiques orchidées sauvages blanches et des narcisses. Cette partie du chemin est très différente et tout à fait charmante, mais on commence à sentir les kilomètres passer ! Une partie du chemin sur la fin a été récemment modifiée et nous soupçonnons que cela rallonge un peu l’étape. En effet, au lieu des 24 km décrits dans le topo guide, nous avons fait un peu plus de 27km, sans nous perdre. La fin de journée est longue et on ne voit pas le bout du chemin arriver.
Pourtant, le paysage est magnifique, entre les pentes escarpées recouvertes de forêts, les pâturages verdoyants et les troupeaux de vaches. Nous achevons cette longue journée de marche sous la pluie, je suis même obligée de sortie la cape. Dans cette journée, on aura vraiment eu toutes les saisons !
Etape au gîte Vert Azur à Mandailles
Le gîte Vert Azur est un bel endroit, propre et bien tenu, avec une très belle vue sur les montagnes tout autour. Nous avons pu avoir une chambre avec deux lits simples, douche et toilettes privées. L’avantage est que l’on peut mettre les vêtements à sécher en bas dans la chaufferie.
Par contre, le repas n’est pas proposé, car il y a un restaurant dans le village. Le petit déjeuner, quant à lui, est très simple et pas vraiment consistant : quelques tranches de pain grillé de la veille, 2 mini coupelles de confiture, un yaourt, un peu de beurre, une boisson et un jus d’orange. C’est d’autant plus dommage qu’il y a une boulangerie dans le village. A 10h, on avait déjà faim. Le pique-nique n’est pas non plus fou-fou : un sandwich sans beurre ni assaisonnement, mais avec tout de même plein de crudités et un bon bout de fromage dedans, une pomme et un biscuit.
Total gîte Vert Azur : 2 nuits au gîte + 2 petits déjeuners + 2 pique-nique : 95 euros
Restaurant Au Bout du Monde
Après une si rude journée de randonnée, nous avions besoin de reprendre des forces. C’est donc à 19h tapantes que nous poussons la porte du restaurant, au bord de la rivière au centre du village. Dans la salle, il n’y a que des randonneurs ou des traileurs. Le menu de l’auberge n’est pas mal pour 20 € avec une truffade, deux tranches de jambon, quelques feuilles de salade et un dessert. Tout est bon. Pour moi c’est suffisant, mais pour Nico, c’est un peu juste en termes de quantités.
Total Au bout du Monde : 2 menus + 2 bières + une infusion : 60 euros
GR 400 Jour 3 – Mandailles > Font-de-Cère / Super Lioran (Puy Griou)
14 km – 3h30 de marche
Topo guide page 43
Nuit au Buron de Font de Cère – 04 71 49 50 03 – buronlioran@gmail.com
Quelle chance nous avons ! Ce matin, il fait beau lorsque nous quittons Mandailles, bien que le Puy Mary soit toujours dans les nuages. Au départ du chemin, nous retrouverons les marcheurs que nous avions déjà vus à l’auberge du Fau. Nous marchons ensemble pendant la première heure. La montée assez raide ne nous laisse pas trop l’occasion de discuter, mais nous avons tout de même bien sympathisé avec ces deux couples de marcheurs chevronnés. Arrivés au Col du Pertus, nous nous séparons.
À ce stade de la journée, nous avons fait le plus gros du dénivelé positif. Nous nous dirigeons à travers une très belle forêt de hêtres en direction du Puy Griou, très reconnaissable à sa forme en pain de sucre (il est en couverture du topoguide). Il est assez impressionnant. Le chemin sur la lande qui le contourne est très beau. Il offre des points de vue magnifiques sur les sommets environnants et notamment le Puy Mary qui est enfin dégagé !
Bientôt, nous arrivons vers les téléskis et quittons les sommets pour descendre une piste de ski en direction du Buron de Fond-de-Cère. Il n’est que 14h quand nous arrivons au bout de notre étape du jour. Nous en profitions pour nous reposer, prendre une douche chaude et…. attendre, attendre, attendre. Il n’y a pas de télé, très peu de réseau. Alors pour nous qui vivons toujours à 100 à l’heure, cette déconnexion forcée nous semble looooongue ! Toutefois, après la difficile étape de la veille, cette courte journée nous permet de recharger les batteries et de nous reposer avant d’attaquer une grosse journée le lendemain. J’avais emporté avec moi le topo guide version papier par précaution. Je crois bien que c’est le seul moment où je l’ai ouvert et où je l’ai épluché pages par pages !
Etape au Buron de Font-de-Cère
De l’extérieur, la bâtisse semble conçue pour résister aux rudes hivers du Cantal ! À l’intérieur, on déchante un peu. Les chambres et les sanitaires partagés à l’étage sont vétustes. La literie n’est pas terrible et forme un creux au milieu. Toutefois, les chambres sont propres, la douche est chaude et le patron est efficace et sympa. J’ajoute que c’est très bien chauffé, ce que l’on apprécie vraiment !
À 19h pile, nous voilà attablés dans la grande salle aux tablées recouvertes de carreaux vichy et à la cheminée monumentale. Nous apprécions beaucoup le décor montagnard et l’ambiance ! C’est avec plaisir que nous goûtons une nouvelle bière locale, la Bougnat, et que nous savourons une nouvelle assiette de truffade. Celle-là, c’est une vraie portion de randonneurs : la tranche de jambon est consistante, la truffade maison est excellente et copieuse. Le petit dessert de tarte à la myrtille clôt très agréablement ce repas simple et savoureux.
Le petit déjeuner n’est malheureusement pas servi avant 8h du matin. Il est vite expédié. Toutefois, il faut noter que nous avons cette fois-ci un croissant et du pain frais. Dès que nous avons récupéré nos pique-niques et payé la note, nous attaquons la remontée de la piste bleue, ce qui n’est clairement pas la meilleure partie du GR 400.
Le pique-nique, encore une fois, n’est pas terrible. Une mini salade de pâtes, un bout de pain, une saucisse, un sac de chips, une pomme.
Total Buron du Cère : 2 demi-pensions, 2 apéros, 2 petits-déjeuners, 2 pique-niques : 145 euros
GR 400 Jour 4 – Font-de-Cère > Le Falgoux (Puy Mary)
20 km – 6h40 de marche
Topo guide pages 35 – 43 – 53
Une fois que nous avons retrouvé le chemin dans les pâturages, le brouillard nous enveloppe. Malheureusement, il ne nous lâchera pas de toute la matinée. C’est donc dans la purée de poix que nous progressons vers la Brèche de Roland, le passage délicat permettant d’accéder au Puy Mary.
Pour ceux que ce passage ne motive que moyennement, il existe une variante qui permet de contourner l’obstacle. Mais bien sûr, nous prenons la direction de la Brèche de Roland avec enthousiasme ! La première partie consiste en une petite descente un peu délicate. La seconde est vraiment impressionnante quand on regarde par où le chemin passe ! Une petite main courante ne serait pas du luxe. Toutefois, le chemin est plus impressionnant que difficile. Il suffit de ranger les bâtons, de bien prendre son temps pour positionner les mains et les pieds et surtout, de ne pas se laisser déstabiliser par le poids du sac. Il est bien plus facile d’appréhender la brèche de Roland en montant qu’en descendant.
Nous attaquons ensuite la montée du Puy Mary, assez sportive. Le chemin ressemble à un escalier géant. Malheureusement, le paysage reste cotonneux et on n’y voit pas à 10 mètres. Quel dommage ! Nous arrivons au sommet du Puy Mary, à 1783 mètres d’altitude, avec la satisfaction de “l’avoir fait”, mais sans l’effet whaou.
Il y a pas mal de monde au sommet. Nous ne restons donc que très peu de temps et amorçons la descente par le chemin ” facile”. Entendez par là qu’il a été aménagé depuis le parking en escaliers bétonnés. Pour autant, la descente fait mal aux genoux, plus que la montée. Arrivés au parking, nous faisons un tour aux toilettes, à l’office de tourisme (rien d’intéressant) et pique-niquons devant le chalet du Pas de Peyrol, en plein vent. Ça caille vraiment, mais le paysage commence à se dégager. Dès que nous avons fini, nous reprenons vite le chemin pour nous réchauffer.
Dernière ligne droite sur le GR 400
Nous reprenons la ligne de crête plein nord et passons le Puy de la Tourte. Nous avons fait le plus gros du dénivelé et le paysage qui se dégage nous laisse imaginer ce que nous avons raté ce matin. Nous sommes presque seuls sur la lande et le paysage, encore marqué par l’hiver à cette altitude, est magnifique. Il nous faut bien 2 heures pour atteindre le Luchard et ses burons regroupés à l’abri du vent.
Et c’est là , sur un chemin enfin carrossable, à une heure de l’arrivée, que je fais un magnifique soleil 😵 Malgré les bâtons, je suis catapulté en avant par le poids du sac. Ma tête cogne le sol en plein sur le front, en même temps que le genou droit. En une fraction de seconde. Le choc est brutal, mon genou enfle direct et j’ai deux belles bosses sur le front, mais finalement plus de peur que de mal. Mais pour avoir eu peur, ça oui ! Une belle frousse !
Vexée de m’être fait avoir comme une débutante, je repars bien vite, en boitant tout de même, et plus prudemment, sur les chemins difficiles de la descente. Qu’est-ce qu’elle me semble longue cette descente, pourtant très jolie, vers le Falgoux ! C’est finalement vers 16h que nous retrouvons le joli village avec sa fontaine et son église. Après quelques soins rapides et avoir mis (ô délice) nos baskets, nous prenons sans tarder la route.
Nous sommes rentrés direct car il n’y avait pas de place à l’hôtel des Voyageurs, et c’est bien dommage car on aurait aimé tester cet hébergement. J’ai eu plusieurs fois les propriétaires au téléphone, vraiment super gentils. L’emplacement au centre du village est sympa, et la carte du resto (riz de veau aux morilles tous les jours), nous faisait bien de l’oeil. Mais quand ça veut pas, ça veut pas.
En bref, 4 jours sur le GR 400 dans le Cantal c’est :
– des conditions météos qui peuvent être difficiles, même en plein été. Le vent est tout le temps présent, le froid, le grésil… Mais le soleil peut aussi taper fort. Je n’ai pas quitté ma petite veste softshel sans manches : parfaite pour couper le vent ! Quand il faisait trop froid, je mettais en plus ma veste Gore-Tex. Bonnet, gants, polaire, cape de pluie sont obligatoires, même en été.
– un paysage très verdoyant. Au mois de mai, nous avons été frappés de voir une telle quantité et variété de fleurs, différentes en fonction de l’altitude : orchidées sauvages en pagaille, gentianes, myosotis, myrtilles…
– de vraies montagnes : Le Cantal, ça ne fait que grimper et descendre ! Le dénivelé est important avec des montées très raides, et des descentes qui font parfois mal aux genoux. Nous avons profité de très beaux points de vue sur les puys. Ici, le plat, on connaît pas !
– un nombre incalculable de ruisseaux. Parfois, ils prennent carrément la place du chemin !
– des vaches : mi-mai, elles arrivaient seulement dans les alpages. Nous n’en avons donc pas croisé beaucoup. La vache Salers est réputée être une excellente mère, très protectrice. Du coup, si vous croisez des troupeaux avec des veaux, évitez-le en le contournant. De même, si vous croisez des troupeaux de moutons accompagnés de leur patou, n’essayez pas de vous prendre en photo avec ou de les photographier.
Faire l’itinéraire et réserver ses hébergements sur le GR 400
J’ai choisi le Cantal pour ses paysages verdoyants, sauvages et extrêmement vallonnés. Le GR 400 n’étant pas le plus connu, c’est très tranquille, hormis au Puy Mary où il y a un peu de monde.
Comme pour tout trek, si on ne veut pas bivouaquer, il faut s’y prendre longtemps à l’avance pour réserver les hébergements, car il y en a peu sur le chemin, et ils sont vite pleins. Nous sommes partis pendant le week-end de l’Ascension, car nous n’avions pas vraiment le choix des dates, mais si vous le pouvez, évitez ce week-end là. C’est le week-end de la Pastourelle, une course de trail de grande renommée qui voit venir des trailleurs de toute la France. Cela m’a posé des problèmes pour réserver les hébergements, même 2 mois à l’avance.
Pour pouvoir partir quand même, j’ai dû modifier l’ordre des étapes. Il est possible de partir de n’importe quel village sur le GR 400, mais le Falgoux était finalement idéal, avec un parking à côté de l’église.
Ce trek sur le GR 400 a été un magnifique défi et aussi une excellente façon de recharger les batteries : fatiguant physiquement, mais de la bonne fatigue, très relaxant moralement. Même si je me suis fait peur en tombant (ça aurait pu être plus grave), cela ne m’empêche pas d’avoir envie de repartir. En fait, on prévoit même de faire un autre trek l’année prochaine dans les Montagnes du Jura près de chez nous. D’ailleurs on vous conseille cette superbe rando à la journée dans la région des lacs :