Avant de partir en voyage, le choix du matériel photo est souvent un casse tête. Comment voyager léger sans rien sacrifier ?  Aujourd’hui on déballe pour vous notre sac photo afin de vous faire découvrir les 10 accessoires indispensables à emporter lorsqu’on veut faire des photos en voyage.

1. Les Filtres

utilisation-filtre-polarisant
  • Facebook
  • Pinterest

Les filtres sont des éléments essentiels de la photo de voyage. Si aujourd’hui il est possible de simuler des filtres de façon logicielle (couleurs, dégradés) certains d’entres eux restent incontournables.
Si je ne devais en emmener qu’un seul, ça serait le filtre polarisant, indispensable en photo de paysage.

Beaucoup de photographes l’utilisent pour renforcer le bleu du ciel, mais il a aussi la particularité de supprimer les reflets et les réflexions sur l’eau, les surfaces vitrées et d’augmenter la saturation des couleurs (sur les feuillages notament).

2. Un Trépied

Encombrant, lourd et peu pratique, le trépied est bien souvent laissé à la maison alors que c’est l’accessoire qui peut faire toute la différence.

Si vous voulez vous améliorer, commencez par utiliser un trépied. Son rôle principal est d’améliorer la netteté de l’image, il est indispensable en photo de paysage, tout comme en photo de nuit. Mais le trépied n’est pas seulement utile lorsqu’on veut utiliser des vitesses lentes, il permet aussi de travailler davantage sa prise de vue, de réfléchir au cadrage, à la composition, de prendre son temps. Toutefois, attention à bien le choisir car sinon, il restera dans votre valise.

3. Une télécommande

Complément idéal du trépied, la télécommande permet d’améliorer la netteté d’une image en réduisant les vibrations transmises au boitier. Certain diront qu’on peut remplacer la télécommande en utilisant la fonction retardateur du boitier. C’est vrai que ça peut dépanner mais à l’usage ce n’est pas très pratique. Devoir attendre 5 secondes entre 2 prises, on s’en lasse vite, surtout lorsque le sujet est en mouvement. Et que dire des poses très lentes, comme celles utilisées pour les feux d’artifice ? sans télécommande c’est possible mais pas très concluant.
Certaines télécommandes disposent d’un intervallomètre capable de déclencher à intervalles réguliers, idéal pour les timelapse. Si vous devez investir dans une télécommande, évitez les modèles de la marque de votre boitier. Il existe des sous-marque compatibles beaucoup moins chère et tout aussi complètes.
trepied-telecommande-sangle
  • Facebook
  • Pinterest
Un trépied solide et une télécommande permettent de réaliser des photos bien nettes

4. Un Kit de nettoyage

kit-nettoyage-reflex-economique
  • Facebook
  • Pinterest
Entre les différents changements d’objectifs et l’utilisation de zoom à grandes amplitudes, les poussières et les taches de graisses viennent s’accumuler sur les capteurs. Même si les boitiers réflex modernes disposent d’un système antipoussière, il n’est pas toujours suffisant. Un nettoyage en profondeur s’impose pour le capteur comme pour le boitier et les objectifs. Voici la liste du matériel que j’utilise régulièrement :
Pour le nettoyage du capteur :
  • Poire soufflante
  • Pinceau en fibres synthétiques (j’utilise le modèle Artic Butterfly de Visible Dust, cher mais efficace)
  • Kit de nettoyage de capteur (bâtonnets avec microfibre stérile et liquide de nettoyage)
Pour le nettoyage des objectifs :
  • Tissus microfibre
  • Poire soufflante
  • Pinceau de nettoyage optique avec tampon carbone Lenspen (grâce à lui mes lentilles sont toujours nickel)

5. Un Videur de carte

videur de carte mémoire nexto
  • Facebook
  • Pinterest
Une règle élémentaire quand on photographie en voyage est de toujours sauvegarder ses photos, sur 2 supports différents. On peut collectionner les cartes mémoires, utiliser un ordinateur et des disques durs ou, si on ne veut pas trop s’encombrer, prendre un videur de carte.

Le videur de carte est un disque dur muni d’une batterie et de connecteurs de cartes mémoires. Il permet de copier le contenu d’une carte pour en faire une sauvegarde.
Certain videurs de carte disposent d’un écran de visualisation en couleur. Cela permet de trier les photos mais c’est peu pratique et ça coûte plus cher.
Le videur de carte s’utilise comme un disque dur externe qu’on branche sur l’ordinateur.

6. l’Iphone (ou un autre smartphone)

En plus de servir de téléphone, de lecteur MP3 dans les transports, de GPS auto, de carnet de note et j’en passe, l’Iphone permet de geotagger ses photos via une application comme GPS4Cam.
De retour à la maison, vous pourrez grâce à un logiciel de géolocalisation, positionner automatiquement vos photos sur une carte (google map) et vous remémorer notre voyage.
Avantages : coût de l’application comparé à celui d’un système de géolocalisation dédié.
Inconvénients : Utiliser le GPS4Cam use la batterie de votre téléphone qui se décharge en 1 journée.

7. Courroie sangle

Les appareils photos reflex possèdent tous une magnifique courroie d’origine, de couleur bien visible avec en gros la marque et le modèle du boitier. En plus de faire de la publicité gratuite pour le fabricant de votre boitier, c’est un peu comme si vous aviez autour du cou une pancarte « volez moi ». Au milieu de la foule, il est alors facile d’aller y mettre un coup de cutter et de se retrouver délesté de son boitier préféré. Avant de partir, remplacez cette courroie, car après de longues heures avec votre matériel autour du cou, vos cervicales vont sérieusement déguster. En plus d’être visibles, ces sangles d’origine sont très inconfortables.

Après quelques essais, j’ai opté pour 2 modèles que j’utilise en fonction du type de destination et de matériel que j’emporte:
– Pour une utilisation en ville où mon matériel court un risque, je visse à mon boitier une sangle sun sniper renforcée par des fils en acier. Elle est noire, discrète et rembourée au niveau de l’épaule. Mon boitier est glissé sur le côté, ce qui est encore plus discret. Son inconvénient : je suis obligé de la dévisser si je veux utiliser mon trépied.
– Pour transporter du matériel plus lourd, en randonnée ou si je dois utiliser régulièrement mon trépied, j’utilise une sangle carry speed FS-pro munie d’un plateau rapide. Compatible avec mon trépied et munie d’une écharpe en néoprène, elle est très confortable. Cette sangle est un peu moins discrete que le modèle sun sniper, mais elle est très efficace.

8. Pochette cartes mémoire

Elle permet de gérer et de protéger plusieurs cartes mémoires. Il existe des modèles souples mais mon préféré est un modèle rigide étanche qui permet d’y stocker les cartes mémoire en toute sécurité.

Une astuce pour s’y retrouver entre les cartes vides et celles déjà utilisée : je place les cartes vides du côté inscrit et les cartes pleines du côté étiquette ou vide selon les modèles

9. Lampe frontale ou lampe torche

Une lampe frontale ou une mini torche est très utile pour la photo de nuit. Elle permet de retrouver son matériel et de réaliser les réglages du boitier ou du trépied. En pleine nature, elle vous aidera à trouver votre chemin après une prise de vue au crépuscule ou avant le levé du soleil.

10. Flash

Je n’utilise jamais le  flash intégré au boitier, car sa lumière est dure et il fait apparaitre l’ombre des zooms sur les photos. Un flash cobra (monté sur le boitier) peut être utilisé en photo de portrait ou dès que la lumière vient à manquer. Il sert également de lumière d’appoint pour la photo en intérieur. Certains photographes sont très réticents face à l’utilisation du flash car il a tendance à dénaturer l’éclairage de la scène cependant, bien utilisé, il peut donner d’excellents résultats.