Pour notre troisième et dernier soir à la Fête des Lumières, nous avons choisi d’assister au feu d’artifice du 6e, puis de nous balader sur les pentes de la Croix Rousse.
Après avoir mis aux fenêtres les lumignons du 8 Décembre (c’est la tradition et même si j’ai passé 30 ans, pas moyen d’y couper !), nous nous préparons à sortir pour profiter du spectacle.
Le feu d’artifice
Feu d’artifice sur la Passerelle du Collège : 6ème arrondissement de Lyon
Tiré le soir du 8 Décembre (date officielle de la Fête des Lumières), le feu d’artifice a lieu sur la Passerelle du Collège, entre le 6e arrondissement et la Presqu’île. La passerelle est fermée durant la Fête des Lumières. Un conseil : pour assister confortablement au feu d’artifice, placez-vous sur le Quai Général Sarrail plutôt que du côté Presqu’île. Que vous descendiez vers les péniches, ou que vous restiez au niveau du pont, vous serrez bien moins serré par la foule de ce côté là.
Le feu d’artifice dure environ 30 minutes et est assez impressionnant (bon, OK, on est habitués aux « petits » feux d’artifices de campagne, mais quand même !). Les cascades d’étincelles dorées descendant jusqu’au Rhône, et les feux tirés dans l’eau, qui ont ensuite explosés au dessus du fleuve étaient particulièrement réussis. Après ce beau feu d’artifice, nous traversons le pont Morand. Depuis la place Louis Pradel, nous prenons les pentes de Croix Rousse.
La Croix Rousse
On appelle « les pentes » le quartier à flan de colline, par opposition au plateau de la Croix Rousse. Dès que vous vous engagez à droite de la Place Louis Pradel ou des Terreaux, vous abordez le quartier de la Croix Rousse. Sur les pentes, les rues sont étroites et les immeubles très hauts.
Passage Thiaffait à la Croix Rousse
Notre première visite du soir sera pour l’Eglise Saint Polycarpe. Elle ne fait pas l’objet d’une mise en lumière particulière, mais je ne l’ai jamais visitée car elle est presque tout le temps fermée. Or, durant la Fête des Lumières, les églises de Lyon sont toutes ouvertes. Nous en profitons pour aller y faire un tour. Ce qui surprend, c’est le volume de cette église, alors que la façade à l’extérieur donne une impression d’écrasement contre les autres bâtiments par manque de place. Il y a une expo d’art moderne en lien avec le sacré, mais bof… Nous ressortons rapidement, et juste à côté de l’église Saint Polycarpe, nous empruntons le passage Thiaffait. Celui-ci est animé par des panneaux textiles illuminés et par une bande sonore. Nous montons les escaliers, puis tournons à gauche dans la rue Burdeau, et nous continuons tout droit jusqu’à l’amphithéâtre des Trois Gaules.
Amphithéâtre des Trois Gaules sur les pentes de la Croix Rousse
C’est le plus ancien amphithéâtre de Gaule. Bon OK, il casse pas trois pattes à un canard, mais c’est quand même là qu’eût lieu le martyre de Sainte Blandine en 177. Durant la Fête des Lumières, ont peut y voir 40 cubes de plexiglas qui s’allument, s’éteignent et changent de couleur au rythme de la musique dans un ballet incessant et hypnotique. Nous revenons sur nos pas pour emprunter la Montée de la Grande Côté, une des seules rues piétonnes de la Croix Rousse. Toute en haut, le petit jardin est complètement habillé de guirlandes lumineuses. Alternant le blanc (l’hiver) et la couleur (le printemps) le jardin est animé par une bande son d’oiseaux.
Jardin lumineux de la Montée de la Grande Côte
Nous ne ferons pas le tour du plateau de la Croix Rousse, nous irons juste voir l’esplanade du Gros Caillou où cubes et sphères multicolores animent l’espace. Nous redescendons ensuite vers la Place Sathonay où de jolis bouquets de fleurs lumineuses marquent l’entrée de la place.
C’est encore une fois très tard que nous rentrons à la maison, fatigués mais contents de ce week-end à la Fête des Lumières.
L’esplanade du Gros Caillou